L’invité: Jean Chabot, peintre Nantais, Vendéen et Breton.
« …Un art vivant, de large expression, qui sait à propos s’abandonner aux développements les plus subtils en éludant le détail superflu, une vision de poète ne trichant pas avec la réalité des choses, tel est Jean Chabot qui trouve dans un parfait accord du don et du savoir-faire, dans une figuration libérale, le difficile secret d’une abstraction raisonnée et d’une audace jamais gratuite. »
Henri Bouyer, Journaliste, membre de l’Académie de Bretagne:
Pré commande du Catalogue raisonné
Le catalogue raisonné de l’oeuvre de Jean Chabot est en fin d’élaboration.
A ce jour, 23 mars 2021, 1243 tableaux ont été identifiés à partir des collections privées connues, des livres de Alain-Pierre Daguin, Michel Maison, Michel Kervarec, Philippe Hervouët, du « groupe de Saint Jean de Monts », des catalogues d’exposition, des sites d’adjudication, du Press book, des photos prises et classées par Marthe Priou, sa deuxième épouse, du recensement de la conservation des musées de Vendée et des ventes recensées en galerie. 502 sont localisés et 938 ont pu être photographiés (Original, reproduction, photo de presse…).Le catalogue raisonné de Jean Chabot qui comprendra 248 pages au format 17×24 cm, 220 reproductions en couleur et recensera environs 1250 tableaux est en voie d’achèvement.
Ecrit par Christophe Vital conservateur en chef du patrimoine honoraire, et Jean Martini, neveu de Jean Chabot,
il est prévu en publication par Editions Coiffard à Nantes en Septembre 2021.
La souscription sera ouverte du 15 Avril au 1er juin 2021.
Si vous souhaitez recevoir le bulletin de souscription, cliquez sur le lien suivant: catalogue raisonné
Jean Chabot est, avant tout, le peintre de la Vendée, du pays Nantais et de la Bretagne, sans oublier, toutefois, les deux années passées à la villa Abd-el-Tif d’Alger pour avoir été le lauréat du prix du gouvernement général d’Algérie en 1947, comme Jean Launois avant lui.
Vendéen, il l’est, par ses origines – 8 générations de Chabot ont vécu sur la commune de St Hilaire -, par sa résidence d’été à la Guittière, près de Talmont, par les nombreux tableaux qu’il y a peints, sur le port des Sables d’Olonne, les plages de Saint Jean de Monts, le marais talmondais, les scènes de marché… Il a participé, avec Henri Simon et d’autres au « groupe de Saint-Jean-de-Monts », aux expositions des « 12 amis de la côte des lumières ». La Vendée lui a consacré deux expositions rétrospectives, à Saint-Jean-de-Monts en 1982 et au Puy du fou en 1991.
Cet ouvrage qui recense 1250 tableaux peints entre 1932 et 2005 a pour ambition, au travers de ses quelques 220 reproductions, de donner au lecteur, une image fidèle de son œuvre.
Souscription du 15 Avril au 1er juin 2021
Contact : jean.martini26@sfr.fr
L’ invité : L’artiste André-Charles Nauleau, peintre du terroir vendéen.
Le peintre André-Charles Nauleau est né le 6 mai 1908 à La Roche-sur-Yon, au 19, rue Ferrer, et est décédé le 9 octobre 1986.
Exposition hommage à André-Charles Nauleau.
André-Charles Nauleau a dessiné dès l’âge de cinq ans sur les murs de la maison familiale. Très vite, ses parents lui ont offert une boîte de peinture et des feuilles pour qu’il s’exprime. Voyant ses prédispositions, ils l’inscriront à l’école municipale de peinture de La Roche-sur-Yon, où il suivra assidûment les conseils de son professeur Léon Hauteville. Il passe son certificat d’études primaires à l’école publique et suit ensuite un apprentissage en peinture et décoration. Il créera son entreprise deux après, en 1925. Il sera la première personne de La Roche à posséder une voiture, qui lui permettra d’aller sur ses chantiers et mettre à profit ses nombreux déplacements pour croquer les sites et les paysages.
À 19 ans, André-Charles Nauleau tient sa première exposition au premier Salon yonnais. Il expose avec Léon Haudeville et ses amis René Robin et Henri Darcq. Ce groupe d’amis avait pour habitude de se retrouver chaque dimanche matin. Ils partaient pour le bocage vendéen, chevalets et boîtes sous le bras. La journée se terminait de façon conviviale, en buvant un coup. Le journaliste Valentin Roussière appelait ce groupe « l’Étoile du Bocage » et désignait André-Charles Nauleau, comme le « Wlaminck vendéen ».
Sa peinture peut se définir en trois périodes. La première, à partir des années 20 est académique. Il peint ce qu’il voit. Les lignes des toits semblent être tirées à la règle. Les critiques sont mauvaises, on lui reproche d’être « trop moderne ». Ses amis le poussent à persévérer. Les années 40 marquent un tournant dans sa peinture. Les tableaux sont plus sombres, voire tourmentés. « Il peint avec ses tripes, lutte avec le paysage pour le faire rentrer dans le tableau. » Cette période l’a fait connaître.
Après les années 60, ses tableaux deviennent lumineux, le ciel est plus bleu. La subtile utilisation des verts permet de distinguer d’un seul coup d’œil, le Marais vendéen du marais poitevin
André-Charles Nauleau est une riche personnalité de la peinture vendéenne. Il est un produit de l’École du Bocage, partant en pleine nature avec son chevalet et ses tubes de couleur pour surprendre le bocage mystérieux, la Vendée sauvage, à l’état brut !
Amoureux de la Vendée côté Mer, Marais ou Bocage, il en aime les visions simples qu’il a su capter en plantant son chevalet dans les coins les plus impraticables comme les plus connus.
L’intense production d’AC Nauleau et ses nombreuses prestations tant en France qu’à l’étranger lui ont valu un nombre imposant de médailles, récompenses et distinctions.